Au fond, je dois avouer une chose. J'aime être déçue par les gens. Ca me conforte dans mes certitudes, l'être humain n'est pas fiable.
M-art.J.nale-II
et son Empire
M-art.J.nale-II rend hommage à l'Inutilité
Lundi 29 avril 2013 à 20:07
A tous ceux qui imaginaient leur chère Impératrice décédée, je viens ici rétablir la vérité et ainsi briser quelques espoirs : Je suis vivante. Je vous serai donc reconnaissante de mettre un terme à vos conflits, barbares que vous êtes, au sujet duquel d'entre vous prendrait le pouvoir de mon Empire. Ne niez pas, je sais que c'est le rêve de tout un chacun d'être à la tête de ce blog et ainsi jouir de multiples privilèges tels que disposer de 400 esclaves à fouetter quand bon vous semble, d'une armée de lamas prête à conquérir les territoires les plus hostiles, ainsi que d'un superbe trône impérial molletonné, cousu de fil d'or, et doté d'un klaxon en peau de buffle. Eh bien oui, toutes ces choses prestigieuses resteront miennes.
Sinon, je crois qu'y a un moment dans cet article où j'étais censée m'excuser d'avoir laissé mon blog à l'abandon. Pardon. Voilà c'est bon.
Bisous les enfants.
Sinon, je crois qu'y a un moment dans cet article où j'étais censée m'excuser d'avoir laissé mon blog à l'abandon. Pardon. Voilà c'est bon.
Bisous les enfants.
M-art.J.nale-II
Lundi 4 mars 2013 à 23:36
J'ai plusieurs fois pensé à revenir écrire sur ce blog, notamment pour vous faire part de la joie et de la satisfaction que j'avais à être sortie de ce bordel que je pourrais appeler avec légitimité dépression. Ca m'écorche quand même la gueule de le dire parce que ça donne l'impression d'une pauvre meuf qui s'apitoie sur son sort et qui en rajoute des tonnes pour se faire plaindre. Je pourrais justifier l'utilisation de ce terme pour mon cas en une cinquantaine de paragraphes, mais je viens pas là pour ça. Si vous vous marrez en voyant ce mot, allez-y, je m'en branle. Bref. J'aurais aimé venir vous parler de choses positives, mais quand tout va bien, on l'étale pas, on le vit. Enfin je peux pas dire que j'ai vécu des trucs sensationnels, mon copain est un gros con mais j'arrive de nouveau à ressentir des sentiments et je suis même possédée par un bonheur à toute épreuve ["Tu veux me quitter ? Haha c'est pas grave, tiens je vais faire des brownies ! ].
Enfin, comme vous vous en êtes sûrement doutés en lisant cette superbe introduction, je viens donc ici pour vous parler d'autre chose. En fait je viens même pas vous parler, j'ai juste envie de parler, même si le résultat va certainement s'avérer fortement pathétique. C'est dingue j'aurais jamais fait un truc pareil avant, j'avais plus de pudeur et j'avais bien raison. Maintenant, tant pis, je m'affiche, et j'emmerde quiconque aura quelque chose à redire à ce sujet, nous ne sommes pas en démocratie, ce blog est une dictature et je suis votre tyran, et j'ai aujourd'hui choisi de vous infliger mes plaintes immondes.
Donc, venons en à la raison de ma venue ici : la rancoeur.
Enfin, comme vous vous en êtes sûrement doutés en lisant cette superbe introduction, je viens donc ici pour vous parler d'autre chose. En fait je viens même pas vous parler, j'ai juste envie de parler, même si le résultat va certainement s'avérer fortement pathétique. C'est dingue j'aurais jamais fait un truc pareil avant, j'avais plus de pudeur et j'avais bien raison. Maintenant, tant pis, je m'affiche, et j'emmerde quiconque aura quelque chose à redire à ce sujet, nous ne sommes pas en démocratie, ce blog est une dictature et je suis votre tyran, et j'ai aujourd'hui choisi de vous infliger mes plaintes immondes.
Donc, venons en à la raison de ma venue ici : la rancoeur.
Je sais pas pourquoi je ressens ça. Ca me déçoit de moi-même, moi qui ne donne d'importance à personne excepté ma famille, pourquoi je lui en veux autant ? Je déteste ça. Sale pute. Des années après tout remonte. J'aimerai la tabasser. Elle et sa petite gueule de première de la classe, cette façade souriante, inoffensive et bien sous tous rapports, tellement loin de ce qu'elle est réellement. "Maëva te tire le bas" "Elle a une mauvaise influence sur toi". Bordel. Elle a fini par en être convaincue. A poser sur moi des regards lourds de sens, de mépris. Je sentais son jugement sans qu'elle n'ouvre la bouche. J'aimerai la lui fracasser. Elle a ce putain de pouvoir. Celui qui fait qu'à ses côtés je finissais par me remettre en question. A me dire que j'étais qu'une conne hystérique et pathétique. Ma colère a presque toujours été légitime, et rarement dirigée contre elle. J'ai souvent eu cette impression qu'elle me contredisait par principe, mais je ne lui en ai jamais parlé pour pas passer pour une parano. J'aurais été pathétique. Et pour éviter ça, j'ai encaissé sans rien dire, entre autre, son abandon le plus total à la fac ("Ca se passe bien ?" "Non je suis toute seule je me fais chier j'en ai vraiment marre de la fac c'est de la merde" "Ah dommage ! Moi je me suis fait une petite bande de potes on se marre bien c'est cool !"). Trop de dignité pour mendier une amitié que je croyais pourtant solide. J'ai cité que des détails, je vais arrêter cet article parce que j'en ai marre de me plaindre et que je veux pas encore passer pour une tarée. Mais j'aimerai lui décoller la tête en une grande baffe. Lui frapper la tête contre le sol. Lui mettre des coups de genoux dans le ventre. Lui péter la colonne vertébrale à coup de pompes.
Je devrais m'en foutre. Je peux pas.
Je veux me libérer de cette haine sans me sentir minable après.
Sale petite merde.
Je devrais m'en foutre. Je peux pas.
Je veux me libérer de cette haine sans me sentir minable après.
Sale petite merde.
M-art.J.nale-II
Mercredi 12 décembre 2012 à 0:57
... C'est tout ce que je suis. Tout ce que j'ai toujours été.
Ca fait trois ans que je regrette "celle que j'étais avant". Je croyais qu'à cette époque j'étais vraiment moi-même. Mais la vérité c'est que ce n'était qu'un masque de plus. Un masque agréable à porter, certes, mais un masque éphémère auquel je n'aurais plus jamais accès. Ca me tord le ventre quand j'y pense, mais il est temps de faire son deuil et surtout, d'admettre qu'il n'était qu'un masque et non ce que je suis réellement. Je pense qu'en réalité ce masque n'était destiné qu'à me tromper moi-même, et ça a marché à tel point que je n'y ai vu que du feu jusqu'à maintenant. Je n'ai pas porté que celui-ci, non, j'en ai toute une collection que je porte en fonction des circonstances. Mais c'est le plus marquant, le seul qui m'ait trompé moi-même. C'est déstabilisant de me rendre compte que je ne sais même pas qui je suis derrière tout ça. Au fond, est-ce que j'ai vraiment voulu le découvrir ? N'étaient-ils pas destinés à chasser la peur de me connaitre ?
Peu importe, je suis prête maintenant, même si je me sens complètement désemparée.
M-art.J.nale-II
Samedi 29 septembre 2012 à 23:40