Enfin, comme vous vous en êtes sûrement doutés en lisant cette superbe introduction, je viens donc ici pour vous parler d'autre chose. En fait je viens même pas vous parler, j'ai juste envie de parler, même si le résultat va certainement s'avérer fortement pathétique. C'est dingue j'aurais jamais fait un truc pareil avant, j'avais plus de pudeur et j'avais bien raison. Maintenant, tant pis, je m'affiche, et j'emmerde quiconque aura quelque chose à redire à ce sujet, nous ne sommes pas en démocratie, ce blog est une dictature et je suis votre tyran, et j'ai aujourd'hui choisi de vous infliger mes plaintes immondes.
Donc, venons en à la raison de ma venue ici : la rancoeur.
Je sais pas pourquoi je ressens ça. Ca me déçoit de moi-même, moi qui ne donne d'importance à personne excepté ma famille, pourquoi je lui en veux autant ? Je déteste ça. Sale pute. Des années après tout remonte. J'aimerai la tabasser. Elle et sa petite gueule de première de la classe, cette façade souriante, inoffensive et bien sous tous rapports, tellement loin de ce qu'elle est réellement. "Maëva te tire le bas" "Elle a une mauvaise influence sur toi". Bordel. Elle a fini par en être convaincue. A poser sur moi des regards lourds de sens, de mépris. Je sentais son jugement sans qu'elle n'ouvre la bouche. J'aimerai la lui fracasser. Elle a ce putain de pouvoir. Celui qui fait qu'à ses côtés je finissais par me remettre en question. A me dire que j'étais qu'une conne hystérique et pathétique. Ma colère a presque toujours été légitime, et rarement dirigée contre elle. J'ai souvent eu cette impression qu'elle me contredisait par principe, mais je ne lui en ai jamais parlé pour pas passer pour une parano. J'aurais été pathétique. Et pour éviter ça, j'ai encaissé sans rien dire, entre autre, son abandon le plus total à la fac ("Ca se passe bien ?" "Non je suis toute seule je me fais chier j'en ai vraiment marre de la fac c'est de la merde" "Ah dommage ! Moi je me suis fait une petite bande de potes on se marre bien c'est cool !"). Trop de dignité pour mendier une amitié que je croyais pourtant solide. J'ai cité que des détails, je vais arrêter cet article parce que j'en ai marre de me plaindre et que je veux pas encore passer pour une tarée. Mais j'aimerai lui décoller la tête en une grande baffe. Lui frapper la tête contre le sol. Lui mettre des coups de genoux dans le ventre. Lui péter la colonne vertébrale à coup de pompes.
Je devrais m'en foutre. Je peux pas.
Je veux me libérer de cette haine sans me sentir minable après.
Sale petite merde.
Je devrais m'en foutre. Je peux pas.
Je veux me libérer de cette haine sans me sentir minable après.
Sale petite merde.